Le Marin. LInfarctus. (1/3)
Cest fini ma vie sachève là au milieu de cette ruelle froide du quartier de Chicago à Toulon.
Pourquoi les gens semblent paniqués alors que je suis bien dans ce froid qui monte en moi ?
Pourquoi il y a deux jours un besoin impérieux de venir à Toulon, moi qui suis né à Valencienne et où un jour je suis revenu après avoir parcouru le monde comme attiré par un aimant afin de retrouver mes racines sest imposé à moi ?
Est-ce les premiers jours de ma retraite qui mont rendu nostalgique et quun besoin de retrouver le soleil ma pris en cet automne de pluie ?
Tiens ce porche dans cette petite rue avec leau qui coule au milieu et qui vient mouiller mon costume me dit quelque chose ?
Leau de cette pluie qui me tombe dessus depuis que je suis parti et qui trempe mes vêtements jusquà mon boxer.
À oui, je me souviens, il était peint en marron alors quil est bleu aujourdhui.
Oui, bien sûr, ce porche me rappelle une voix qui résonne dans mes oreilles.
Tu viens chérie, je suis Miquette celle qui fait des pipes à tous les arpettes.
Viens, mon petit.
Arpette, les souvenirs me reviennent en paquet.
Cest là que je viens en 1965, à lécole des apprentis-mécaniciens de Saint-Mandrier-sur-mer alors que je suis un jeune homme et que pour la première fois de ma vie, jai quitté mes parents.
Cest là que le premier dimanche où jai le droit de sortir après ma période dincorporation, je descends de la navette qui conduit les permissionnaires de lécole au quai principal de la ville devant les marchands de souvenirs.
Ce quai quitté pour remonter la rue du Chevalier Paul, la rue où il y avait plus de bars au mètre que de poireaux dans mon jardin.
Je mégare et pourtant dans ma situation, il faut que jévite. Je parlais de Miquette me conduisant derrière cette porte qui sagenouille devant moi après que je lui ai donné 5 francs le quart de ma première paye que nous avons touchés avant de partir en ville.
Que cest bon cette bouche qui vient vers ma verge alors quelle vient de défaire les boutons de mon pantalon à pont et que dune main experte, elle a dégagé ce sexe de puceau tendu à en éclater.
Que cest bon de me vider dans cette bouche chaude et tant rêver bien quau plus loin de mes souvenirs, ce soit derrière le floutage des revues paris Hollywood que nous nous prêtons dans la chambrer entre les 90 garçons de la compagnie que jespérais me perdre.
Mais lorsque jéclate, cest divin comparé aux petites branlettes que je me donne au fond de mes draps. Lorsque je la quitte, je suis content davoir dépensé mes 5 francs.
Ce souvenir alors que je suis toujours allongé dans leau et que la douleur dans ma poitrine ce calme un peu me permet de retrouver un nouveau souvenir de cette période.
Le moment passé avec Miquette sous cette porte cochère qui était vraiment marron sûrement pas bleu restera le seul contact tarifé que jai eu dans ma vie avec les femmes.
Le souvenir de la première fois où jai contourné ces fameux floutages, cest produit quelques semaines plus tard alors que je voulais aller voir un match de foot à Marseille et quune belle femme, cest arrêter dans sa DS reine des voitures de lépoque et quelle ma proposé de memmener.
Lorsque sa main sest posée sur ma cuisse et que la voiture a tourné dans une pinède du côté du Castellet, jétais toujours aussi intimidé que la première fois avec la pute.
Tu es puceau.
Oui, Madame.
Pourquoi ai-je dit cela alors que javais une expérience buccale sous ce porche ?
Est-ce que jaurais dû avouer que jai été avec une pute à cette femme dune classe folle au risque quelle reprenne notre route alors quelle aussi a dégagé ma queue et quelle la met aussi dans sa bouche ?
Suis-je condamné à décharger uniquement dans la partie buccale des femmes ?
Caresse-moi à ton tour après je viendrais sur toi.
La promesse quelle me fait entrevoir denfin atteindre le plaisir si espéré me fait redoubler de patience pour savourer ce moment.
Elle soulève sa jupe me montrant mon nirvana. Je suis très étonné de trouver sa chatte sans protection.
Dans mon caniveau, ma pensée ségare.
Monsieur, ouvré les yeux, resté réveiller lambulance arrive, on entend sa sirène.
Vous lavez mis en latéral de sécurité.
Cela y est, il est là, celui qui sait tout et qui veut faire le cador devant les autres.
Il ferait mieux de me sortir de cette rigole au milieu de laquelle leau vient mentrer dans le cou.
Mieux même, il pourrait ouvrir la porte du porche même sil est bleu pour me placer à lendroit précis où Miquette ma sucé.
Peut-être à hauteur du sol où je suis mes yeux tomberont sur la flaque de mon sperme lorsquelle a craché après que jai joui.
Cest bien, je revois ses yeux.
Quest-ce quils fichent, ils veulent quil crève ?
Crever au moment où mes doigts caressent la fourrure de cette femme dans sa DS et que ma bouche a du mal à venir sinsinuer à cause du volant.
Elle soulève ses fesses, ce qui me permet de la pénétrer et pour la première fois sentir lodeur de cette fente remplie denvie qui monte jusquà mes narines.
Ce premier moment restera pour moi la source de mon fantasme qui veut que chaque fois que jai connu une nouvelle femme même si elles ont eu un nombre limité, ce soit mon nez que je fais pénétrer dans leur chatte cherchant certainement à retrouver lodeur de celle qui se trémousse et que jarrive à faire jouir.
Bien, tu es doué, alors à moi de te faire plaisir.
Toute ta vie, tu te souviendras de celle qui va te dépuceler même si lendroit est inconfortable.
Elle se redresse prestement, elle doit être gymnaste, car elle arrive à sortir doù elle est et venir enfin sempaler sur ma tige.
Un arbre, deux arbres, dix arbres, je compte les arbres que je vois pour éviter de décharger dans les quinze secondes où jai enfin pénétré la grotte de celle qui est devenue ma maîtresse.
Arrivée à 99, elle éclate dans un grand orgasme me permettant, moi aussi de relâcher la pression et pour la première fois envoyer mes jets si longtemps contenus au fond de son vagin.
Quest-ce quil a dit, vous avez compris ?
Il a parlé de ruisseau.
Encre lautre con qui ramène sa science, jai dû dire, je suis plus puceau, du moins cest ce que mon cerveau dans mon brouillard retient.
Laissez passer, saloperie de ruelle, nous étions bloqués à lentrée par une voiture mal garée.
Ça va monsieur.
Je lai fait mettre en latérale de sécurité, jai fait des cours de secourisme.
Retournez-y vite, regardez leau froide, lui coule dans son cou, vous voulez quil y reste dune pneumonie ?
Bravo, enfin un mec qui va me mettre à lintérieur de mon porche.
Messieurs mesdames, laissez-passer le brancard, dépêche-toi que lon mette au sec ce pauvre homme.
Quel pauvre homme, jétais chez dentreprise à Valencienne et javais la plus grosse filature de la région, je lai revendu et mon compte en banque va me permettre de profiter pendant trente, voire quarante ans de ma retraite.
Quarante ans, cest le temps environ où la belle femme ma laissé sur le bord de la route après avoir rejoint la nationale prétextant quelle sétait mise en retard et quelle avait un rendez-vous en ville.
Les nombres de voitures à cette époque étaient peu nombreuses aussi après une heure dattente, je suis rentré à Toulon sans avoir été au foot à Marseille mais ayant perdu mon pucelage.
Huit jours plus tard le vendredi soir, je me rends au super marché Casino du quartier de Bon Rencontre non loin doù la belle femme ma pris en stop avant daller me dépuceler.
Je lai vu sortir de la DS et prendre le bras du chauffeur qui semblait être son mari et qui a mis sur sa tête sa casquette à quatre galons correspondant à son grade de commandant.
Javais apprécié mollement la manière dont elle mavait jeté après quelle est eue prise son pied.
Dans le magasin sans le faire exprès, je les croise et lâche un peu vachard.
Tiens, bonjours madame, comment allez-vous depuis samedi après-midi dans la pinède près du Castelet ?
Je passe mon chemin sans courir.
Chérie, qua voulu dire ce jeune matelot.
Que faisais-tu samedi avec lui près du Castelet, tu as encore profité de ce que je
en mer
Quelques mots me manquent mest le dernier est très explicite.
Salope.
Cest drôle ses souvenirs qui me reviennent surtout maintenant où jai vu partir lautre con après que le monsieur lui eut demandé de retourner faire ses cours de secourisme quils mont soulevé et posé sur une surface douce et sèche.
Laissez reculer lambulance, le temps est compté.
Cest bien, à deux on lève.
Moi chez moi, on dit à trois, on lève, ici cest deux, il est vrai que ce sont des méridionaux à leur accent, il faut toujours quils en fassent un peu moins que nous les gens du Nord.
Je vois le toit blanc au-dessus de ma tête et dun coup quelquun se penche sur moi, avec une lampe quelle me met dans les yeux.
Jai eu le temps de voir son visage et cest un ange aux yeux bleus qui mapparaît.
Un ange, serais-je mort dans cette ruelle et cest au ciel que je suis monté pour voir un ange ?
Le plus beau, cest que cet ange a les yeux et le visage de notre jolie voisine deuxième femme et demie de ma vie si je comptabilise Miquette, avec qui jai pu plonger ma verge en elles.
Christine a flaché sur mon bachi comme beaucoup de femmes que jaurais pu coucher dans mon lit et que jai été assez bête pour rater.
Christine, une des belles choses de ma vie même si je lai laissé échapper
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